Fin juin dernier je me fixai un nouveau challenge à double objectifs :
- Vivre une itinérance “longue”
- Marcher dans les pas spirituels de ceux qui ont foulé ce chemin avant moi
Ma première intention en faisant ce chemin fut d’aller à la rencontre. De sortir de moi-même pour me tourner vers l’Altérité.
Et je ne fus pas déçu.
Dès le 1er jour, j’échangeais un message de paix avec des pèlerins musulmans, des mots avec une mère culpabilisée par “le monde qu’elle a laissé à ses enfants” et caressait quelques chiens, qui je ne peux m’empêcher de le penser, sont définitivement nos meilleurs amis.
Ici, nous étions des êtres sur le même chemin, tous face aux même difficultés : nos toxines mentales.
Alors que j’avais réalisé un certain nombre de randonnées dans plusieurs endroits du globe, je me questionnais :
En ai-je réalisé une seule assez longtemps pour faire l’expérience du chemin par l’esprit ET d’en prendre conscience ?
Et bien pas vraiment. Ce fut en tout cas le sentiment après :
- 515 kilomètres
- 20 étapes
- 26 jours
Et 3 étapes bien précises :
Le Puy-en-Velay ➡️ Entraygues-sur-Truyère (200 kms)
Entraygues-sur-Truyère ➡️ Cahors par la Vallée du Célé (180 kms)
Prendre le chemin, c’est un moyen expérientiel de prendre conscience que ses petites craintes limitantes sont infondées.
C’est laisser le superflu d’une vie rapide pour aller à l’essentiel.
C’est se permettre des espaces de disponibilité à la rencontre.
C’est faire la paix, avec soi-même et avec le monde.
C’est à ce stade de mon cheminement, prendre conscience que mon esprit est l’univers en expansion.
C’est en définitive, et car il résume tant ces 26 jours, faire l’éloge de la disponibilité et appliquer ce nouveau mantra à mon quotidien :
Là où il y a faille entre la Lumière.