Méditer c’est quoi ?
Si l’on ouvre un dictionnaire français et que l’on cherche le mot « méditer », nous pouvons lire la définition suivante :
« méditer, c’est soumettre à une profonde réflexion ».
C’est une aberration tant nous sommes éloignés de l’expérience de la méditation. Méditer se trouve au carrefour entre l’action et l’inaction ; j’ai nommé l’observation. Il n’y a aucune réflexion, aucune analyse mais un regard neutre de ce qui se passe dans l’instant.
Nous ne cherchons pas à agir mais à être témoin de l’expérience présente, telle qu’elle est. Ainsi, il est peut-être plus facile de comprendre la méditation grâce à ses synonymes : observer et être.
Pour observer, nous faisons appel à nos capacités attentionnelles. Par conséquent, méditer désigne l’entraînement de l’esprit à être et rester attentif.
Être, c’est le fait d’être conscient que nous sommes là, dans et avec notre environnement. De ce fait, méditer signifie prendre conscience, être conscient et le demeurer.
Prenons un exemple :
En ce moment même, vous n’avez pas conscience du contact de vos pieds avec le sol.
MAINTENANT si, puisque vous venez de le lire. Vous venez d’y prêter attention.
De même que, là tout de suite, vous n’avez pas conscience de voir votre nez devant vos yeux.
MAINTENANT si, puisque vous venez de le lire. Vous venez d’y prêter attention.
Pendant que vous y êtes attentif, vous n’avez pas conscience de l’air qui rentre dans vos narines à l’inspiration ou qui en sort à l’expiration.
MAINTENANT si, puisque vous venez de le lire. Vous venez d’y prêter attention. Vous venez de prendre conscience.
L’attention mène à la conscience et sans conscience pas d’attention. Ainsi, méditer ressemble à une action (déplacer l’attention) mais n’en n’est pas une parce qu’il suffit d’être conscient pour méditer.
Simplement être ; c’est là que le changement opère
Nous l’avons vu, la méditation n’est pas une technique mais une façon d’être. Le but n’est pas de tenter d’accéder à un ailleurs mais de permettre d’être exactement là où l’on est tout comme permettre au monde d’être exactement tel qu’il est à cet instant.
Cela implique de « débuter » la pratique avec un certain état d’esprit : avec bienveillance, dans l’acceptation et le non jugement, observant le présent avec un esprit curieux et une grande authenticité.
Le paradoxe est que si l’on veut se changer ou changer le monde, c’est possible à la condition de s’écarter un instant de soi-même.
C’est possible en permettant aux choses d’être telles qu’elles sont déjà.
Qui êtes-vous ?
Nous sommes des êtres humains. Le mot « être » nous vient du latin « esse » qui signifie l’essence. Le mot « humain » vient du grecque « humus » qui veut dire le sol, la terre, la matière.
Une partie de chacun de nous est immatérielle (notre essence/être) et une autre est ancrée dans l’existence.
Le mot « exister » a pour étymologie « esse » + « sistar » qui signifie être à l’extérieur ; soit l’essence incarnée, l’essence sous forme matérielle.
Les êtres humains existent donc dans le monde matériel par leur corps, leurs actions et l’échange avec le reste de la matière mais sont par essence immatériels.
Est-ce là ce qu’on appelle l’esprit ? L’âme ? Chez UOM nous préférons nommer cette essence l’« être ».
Être-faire-avoir
Pour beaucoup d’entre nous, vivre signifie acquérir les choses ; c’est l’« avoir ».
Avoir une maison, une voiture, un métier, de l’argent, une famille, accumuler toutes sortes d’objets et biens, amasser, se gaver etc.
Pour quelques-uns, qui se sont détournés de cette voie, vivre ressemble davantage à se mettre en mouvement ; c’est le « faire ».
Faire un voyage, faire du sport, lire, danser, sortir, bouger ; tout verbe d’action ayant pour motivation un plaisir, une satisfaction ou un ressenti agréable.
Chaque expérience que l’on fait de la vie n’a de sens que si elle est conscientisée. Nous pouvons faire et avoir plein de choses dans notre vie, si c’est sans une part de conscience, nous ne sommes pas vraiment là, nous n’avons et ne faisons pas pleinement. Comme un robot qui exécute sans conscience d’exécuter. Il semblerait que la majeure partie des humains agissent de la sorte ; proche de leur partie humaine et matérielle mais oubliant leur essence.
« Joie et plénitude » : voilà une définition de vivre pour les quelques derniers restants.
C’est le monde de l’« être ».
Etre heureux, joyeux, comblé, quiet, etc. Autant d’adjectifs synonymes de demeurer dans la plénitude. Bien souvent sans but, sans attache, sans attente ni regret, simplement là, goûtant l’instant, savourant le présent.
« Méditer », c’est s’offrir un échange entre « vous » et votre essence.
UOM : plus conscient, plus altruiste, plus d’harmonie avec le vivant
Favoriser un monde plus conscient, plus altruiste et en harmonie avec le vivant est la mission première d’UOM.
Soit par la mission « humanitaire », soit par les missions « aventure » et « Nouvelle Terre ».
Voyager hors de son périmètre habituel est synonyme d’ouverture d’esprit. Ouverture à d’autres manières de vivre, d’autres façons de penser, d’autres cultures, d’autres environnements, d’autres quotidiens, tout en s’émerveillant de ces différences.
Partir aux quatre coins du monde, à la rencontre de bâtisseurs et guerriers altruistes, amène obligatoirement à être bousculé dans ses croyances et habitudes. Elargir ses perceptions et croyances entraîne plus de conscience. In fine, une grande conscience induit l’émerveillement qui lui-même implique le respect : du vivant et des autres humains.
Mission accomplie ; c’est l’altruisme et l’harmonie.
Méditer c’est devenir plus conscient. Donc méditer chez UOM fait partie intégrante du processus de formation.
Quoi de mieux qu’un individu conscient pour témoigner de la beauté́ du monde ?