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Aujourd’hui, direction l’Inde à la découverte d’un spécimen peu connu : la Bergeronnette indienne (Motacilla maderaspatensis)

Une espèce longtemps méconnue

Avant toute chose, il est important de préciser que cet oiseau est endémique du sous-continent indien.

Une des caractéristiques qui la différencie des autres bergeronnettes est sa taille : elle pourrait mesurer jusque 24 centimètres !

Cette espèce de Bergeronnette est assez méconnue et a longtemps été considérée comme une sous-espèce de la bergeronnette grise.

Pourtant il s’agit d’une espèce monotypique : une espèce relativement uniforme dans son ensemble qui possède un chant et un plumage unique.

Les études génétiques révèlent qu’il s’agit bien d’une espèce distincte de la bergeronnette grise qui ne possède aucun lien proche avec d’autres espèces d’oiseaux.

Un look bien à elle

Au sujet de leur identification, leur tête, leur dos et le haut de leur queue sont noirs, tandis que les parties inférieures sont blanches. Elles possèdent un large sourcil blanc qui s’étend de la base du bec à l’arrière de la tête qui est une des grandes caractéristiques de cette espèce.

En outre, une large barre blanche sur l’aile est visible en position assise et en vol.

Il existe un léger dimorphisme sexuel chez ces oiseaux, la femelle étant généralement d’un noir plus terne que le mâle.

Il est à noter que les immatures sont reconnaissables à leur sourcil plus courts et par le fait que certaines zones noires chez les adultes sont brunes ou grisâtres chez eux. Leurs parties inférieures sont plutôt blanches.

La chasse

Ces bergeronnettes indiennes se comportent principalement comme les autres bergeronnettes printanières.

Il s’agit d’un oiseau insectivore pouvant se nourrir de chenilles, de coléoptères, d’araignées et de punaises.

Ses techniques de chasse sont assez similaires de celles des autres bergeronnettes et consistent notamment à courir après les insectes ou à les suivre en volant au ras du sol.

Le nid douillet

Ces bergeronnettes vivent en zones humides, qui peuvent être naturelles, comme les lacs et les marais ou artificielles, comme des terrains agricoles, des barrages ou des zones urbaines…

Quant à la nidification et à la reproduction de ces oiseaux, elles sont peu documentées.

Conclusion

Cette infographie est l’occasion de rappeler que le monde est vaste et que d’innombrables espèces restent étrangères à l’Homme. Quant au fait de savoir s’il est opportun de chercher à découvrir toujours plus d’espèces animales et végétales, je vous laisse à vos réflexions…

Lucas Bourghelle

Après maintes routes et plusieurs rencontres, je finis par fonder UOM (l’acronyme d’Un Otro Mundo) qui a pour vocation de témoigner d’un autre monde : plus conscient, plus altruiste, plus harmonieux avec le vivant. 🌱